Humour noir (14)

Spécialement pour Mister B. 
qui n’avait pas capté pour « Humour Noir (13)
 😉

Vi encore…

Mais que veux-tu, à mon âge, on ne me changera plus 😉

Il a suffit d’un lien trouvé chez Chou et hop, voilà que cela me reprend !  rires…  Note que l’idée est comique,  j’aime l’humour que certains développent – voir la galerie dans le lien qui n’est pas triste.

Pour ma part, c’est ici :

humour noir (13)

Plume,
au cas où tu verrais un message subliminal dans ce message…

Je me verrais obligée de te donner raison !  rires

Questionnement…

Je t’en ai déjà parlé ici…

La Vieille Dame va mal.    Ce qui n’est pas étonnant, si je te raconte les derniers mois…

En septembre elle fait une chute en allant chercher son pain.  Une chute sur un pavé mal joint, sale coup du destin.  Coude cassé.  Hôpital, opération.  Maison de revalidation.  3 mois.  Entretemps les médecins lui découvrent un cancer.

En décembre, un lundi, elle retourne chez elle.   Tout est mit en place pour l’aider, qui ira lui chercher le pain, qui viendra lui faire causette, qui la conduira pour les examens onco.  Le vendredi, appel d’une de ses voisines, on prévient Mat qu’elle va mal.  Ambulance, Urgence.  Bataille pour la faire hospitaliser.  Le médecin (et il n’a pas tort) dit que ce n’est qu’une angoisse due à la fatigue de la vieillesse, et que la place de Vieille Dame n’est pas à l’hosto.  Après des heures de discutions, le doc accepte de la garder le temps qu’on trouve une maison de repos.

Une gentille assistante sociale aide Mat à trouver.  La Vieille Dame est transférée dans la séniorie.  Elle n’aime pas.  Ni l’ambiance, ni le personnel, ni la nourriture.  Rien, elle n’aime rien !  Et forcément ne veut pas y rester.   Crises et prises de tête.  Chantage, reproches et culpabilisation.   Perso,  j’arrive à relativiser un peu (mais rien qu’un peu)  je sais à quel point le cancer peut donner sale caractère, mettre de mauvaise humeur et rendre agressive.  (Je le sais pour l’avoir vécu.  Des mois avant l’annonce de la maladie, j’étais déjà devenue acariâtre et agressive avec certains – depuis, je vous rassure, j’ai réussi à gommer cet aspect là de la maladie 😉 )

Bref, je m’occupe de lui trouver une autre maison de repos.  J’en trouve une qui à l’avantage de faire à la fois séniorie et maison de soins, l’un comme l’autre à un prix abordable.  Ben oui, la Vieille Dame n’est pas riche, même si elle n’est pas dans le besoin.   Mais entre les frais d’hosto, ceux de maison de repos et son appartement en location, ça commence à bien faire, d’autant qu’elle a des goûts de luxe et que face à l’inconnu de l’avenir, il faut essayer de réfréner un peu. 

Mais la Vieille Dame ne veut pas de ma solution.  Elle veut une maison de repos bien précise ! Et estime que sa place n’est pas dans une maison de soin, fusse dans le futur !  Elle n’en démord pas.  Mat cède, lui obtient une place dans la séniorie désirée (à un prix qui doit bien faire 3 smics!).  Elle s’y installe le 8 février dernier.

Le lendemain, examen pré-rayons.  Les médecins veulent absolument que le traitement soit fait en ambulatoire.  Je serais mise à contribution pour certains transports, vu que Mat travaille.  Je ne pourrai pas assumer.  Je la sais.  Je le dis.  Après des heures de discussions, les médecins admettent que la Vieille Dame ne pourra pas supporter le traitement autrement qu’hospitalisée.   (il aura fallu leur mettre la pression !)

Elle est entrée à l’hosto le 13.  Aujourd’hui, après une semaine de rayons, la Vieille Dame va mal.  Très mal.  Elle a fait syncope ce matin, le coeur a faibli, elle dort assommée par les médocs.  Elle pleure, elle a mal.   J’imagine sans peine la douleur que doit procurer un T4 moi qui n’ai qu’un T2.

Pourtant, ils vont continuer les rayons.   Le programme prévoit encore 6 semaines…

Acharnement thérapeutique ?  Je ne sais pas.  Honnêtement je ne sais pas.  Mais quel intérêt, quelle qualité de vie cela apportera-t-il à la Vieille Dame ?   A quelle échéance ?  Pour combien de temps ?

Je me questionne…

Où est cachée la notion « humanisme », « humanité », « qualité de vie », « dignité », « accompagnement »,  « respect », (liste non-exhaustive) dans la médecine d’aujourd’hui ?

Désolée pour ce billet « noir », j’avais besoin de l’écrire, et puis cela t’expliquera mon silence de ces derniers jours…

Inventif…

Pour dormir tranquille, je dors caché…
C’est pour cela que j’ai fait une couette du coussin de mon panier.

Expression

Petite blague en passant, histoire de meubler un peu ce blog, le temps que je récupère d’une petite fatigue…

😉

Bonnes poires

Sans vouloir jouer au bel héllène, ni prétendre posséder le savoir des anciens, j’aimerais qu’on arrête de prendre les grecs pour des poires.  Ou des jambons. Tu choisis, selon tes préférences alimentaires.  Mais ici j’ai décidé de parler de poire, alors ton jambon, tu te le gardes jusqu’au jour ou je te parlerai de melon.  Là tu pourras le pourras le déguster, ton jambon. Avec mon melon ! mais pas avant.  D’abord ce n’est pas la saison !

Vrai quoi !  Une poire n’est pas un melon !  Au pire on peut la confondre avec un pigeon.  Surtout quand elle est bonne.  Qui ?  Ben la poire, tiens !  (essayes de suivre un peu !  han !)

Donc je disais que l’Europe prends les grecs pour des poires, même si ce n’est pas la saison non plus.  Des poires.   Eux qui carburent à l’ouzo, on les prend pour des poires, sans même leur laisser de quoi étancher leur soif ! Parce qu’une poire pour la soif, faut plus y compter au règne des banquiers.

Et pour rappel l’ouzo ce n’est pas de la poire,  c’est de l’anis.  L’anis comme les sucettes, celle d’Annie.  Ou celles de Serge si tu préfères.  Sauf que Serge lui quand il pensait sucettes, ce n’était pas aux mêmes que celles auxquelles pensait Annie, et que les sucettes, ce n’est pas dans la bouche qu’on les met aux grecs, ce serait plutôt…   ailleurs.

Bien, sans vouloir te l’envoyer en pleine poire, faut quand même que je revienne à mon sujet.  A mon fruit plutôt.  Note que de fruits, l’Europe n’a laissé aux grecs que la queue et les pépins.  Pour la queue, c’est bien, on est grec ou on ne l’est pas !  Et faut pas croire à leur réputation, ils honorent les dames aussi ! Forcément, sinon ils seraient moins nombreux !  Réfléchis un peu !

Faudrait quand même qu’ils se rendent compte, à l’europe,  que de régime en plan d’austérité, de restrictions en coupes budgétaires, la bonne poire belle héllène deviendra complètement blette et qu’arrivera le temps du grand chambardement et du nettoyage de toute cette merde de diktat européen !

Normal en finale qu’une poire fasse un grand lavement !

Révolution !

Hommage

Humour noir (12)

Au pays des rêves

Je ne t’ai jamais parlé de mes rêves…
Non, je ne parle pas de mes rêveries, ni de ces pensées qui me viennent, m’élancent vers l’utopie de projets pourtant parfois en devenir, de rêves éveillés qui me bercent les jours d’ennui.
Non, je te parle des rêves qui me viennent pendant le sommeil.  Parait que c’est une purge de l’esprit, comme dirait Freud.  Moi, je ne sais pas si ça purge l’esprit, mais une chose est certaine c’est que l’inconscient s’y sent à l’aise.
Pendant des années, tous mes rêves finissaient en cauchemars, déjà qu’en général mes rêves frôlent l’absurde le plus complet, quand ils viraient au film d’horreur, je te promet que ce n’était pas triste.  Le pire c’est que j’avais l’impression, à chaque fois d’être prise au piège, et j’avais beau me débattre et essayer de me réveiller, je n’y arrivais pas.   Le matin me trouvait tremblante et toute en sueur, effarée encore de toute cette peur vécue durant mon sommeil…
Est arrivée l’époque des araignées.  Je suis arachnophobe, faut que je le précise.  Suffit que j’aperçoive une de ces bestioles à 3 mètres pour péter un câble.  Bref…    
Donc dans mes rêves qui se terminaient en cauchemars, à la fin, quand je n’en pouvais plus de peur, l’araignée apparaissait.  Enfin parfois c’était tout un nid.  Et ces bestioles venaient vers moi, s’approchait, toutes pattes déployées, les yeux menaçants, les dents en avant !   Et là je paniquais tellement que je  me réveillais en hurlant !  Mais c’était quelque part magique de me réveiller avant la fin du cauchemar.   
Note que j’ai mis des années à comprendre que l’araignée finalement me rendait le service de me sortir du cauchemar…   Depuis, je les tolère à …  5 mètres ?  rires.
Maintenant mes rêves sont plus soft, ils se passent en général en pays d’absurdie,  ça me fait plutôt marrer.  Je me suis rendue compte que je rêve tant en néerlandais qu’en français, que je dialogue à voix haute, et gesticule à l’avenant.   Because traitement, j’ai le sommeil léger, je me réveille souvent, toutes les trois heures environ, toute pleine du souvenir du dernier rêve, et j’ai remarqué un truc marrant ce matin :  dans mon rêve je fumais une clope en discutant avec je ne sais plus qui de je ne sais plus quoi.  En me réveillant, je continuais la conversation, j’avais le geste de tirer un taf sur ma clope…   mais pas de clope au bout des doigts…
Conclusion : si les pensées, les gestes, les paroles que j’ai dans mes rêves passent aisément la barrière du réveil, les objets que je manipule, eux, restent en pays d’absurdie…   Dommage 😉

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